mardi 18 janvier 2011

LA TOUTE PUISSANCE INFANTILE

LA TOUTE-PUISSANCE INFANTILE ET LE RÔLE DE PARENT
commentaire d'un survivant à la violence et l'inceste 


On débat parfois de la sévérité parentale insuffisante ou de la permissivité irresponsable. J'en suis, mais, je veux dire ici  ma croyance en la qualité essentielle à mes yeux pour être un parent suffisamment bon: être sur le chemin du deuil de sa propre toute puissance infantile. Autrement, on risque d'abuser l'enfant et d'en abuser. Il n'y a pas de guerre à gagner contre l'enfant. L'éducation est ailleurs.

Je vous dis au départ que j'ai été un enfant abusé par un climat incestueux et très violent.
On reste marqué!

Comprenez que je suis sensible au ''manque de respect '' qui peut imprégner le comportement de certains parents à l'endroit de leurs enfants. C'est là un extrême du spectre des comportements parentaux me dira-t-on et, j'en conviendrai. Mais on ne doit pas en faire abstraction car la mode prêche davantage de sévérité. On s'en prend au comportement de celles et ceux qui s'agenouillent devant leur enfant sans égard pour les comportements à l'autre bout du spectre. J'entends simplement faire valoir que les prétendus parents qui s'agenouillent devant leur enfant souffrent du même problème que ceux qui les frappent et en abusent de multiples façons. Pour moi, les uns et les autres ne diffèrent pas vraiment. Il faudrait bien, me semble-t-il, trouver un autre éclairage, une autre compréhension plutôt que d'osciller, d'une génération à l'autre entre le laisser-faire qui produit les adultes-enfants-rois et l'asservissement autoritaire qui produit les moutons-coupables de tout et de rien. Pourrait cesser, je le souhaite, le mouvement de pendule qui nous fait passer d'une catégorie d'irresponsables à l'autre.

Le premier enjeu n'est peut-être pas celui de trouver ce qu'il faut faire pour bien éduquer les enfants, mais celui, préalable, d'identifier ce qui caractérise un adulte accompli. Ainsi saura-t-on où le parent est appelé à conduire l'oeuvre d'éducation et qui a la capacité de la réaliser. Je suis resté admiratif de ce XVIIe siècle où l'on partageait l'idéal de ''l'honnête homme '' quoique je croie qu'il s'agit là d'un modèle perfectible et je ressens comme avantageuse une cohérence sociale que donnent les valeurs nommées parce que je sais que ça prend tout un village pour éduquer un enfant, comme on le dit au Sénégal.

Voici donc ma proposition tramée et enchainée dans la pensée et l'âme de tant et tant qui vécurent avant moi.

ÊTRE ADULTE

La caractéristique centrale des adultes est d'avoir commencé à faire, et de refaire constamment, le deuil de la toute-puissance infantile. Consciemment, s'entend! Qu'est-ce-à-dire? Un adulte apprend de mieux en mieux qu'il est définitivement limité et que sa condition est relativement semblable à tout autre être humain. Il mêle de moins en moins unicité et condition humaine comme le font les enfants qui se croient éternels et seuls au monde dès qu'ils souffrent ou dès qu'ils jouissent. Il apprend que tout un chacun est limité, souffrant à un moment ou l'autre de sa vie; et il partage avec tous et toutes, l'humanité d'un même destin : celui de vivre quelques brefs moments sur cette planète magnifique et limitée et de mourir à une heure probablement inconnue. Il apprend que la Vie palpite en lui comme une force qui le dépasse et une source qui l'abreuve. Et cela, gracieusement! Il sait de mieux en mieux qu'en cas de besoin, il doit demander de l'aide; et il offre la sienne à autrui. Il apprend qu'il doit guerroyer et se tenir inébranlable sur certains enjeux qui lui sont sacrés; au risque d'obtenir un reflet insupportable dans son miroir du matin. Il sait de mieux en mieux que cette guerre n'est pas domination sur autrui, mais sur lui-même. Il sait son besoin de liens avec autrui – il n'est pas bon que l'''homme'' soit seul - et que, sans vie sociale, il s'amaigrit de l'âme. Il est capable de mentir à l'occasion dans la vie sociale parce que la vie sociale s'entrelarde des traquenards du pouvoir des uns sur les autres. Il sait qu'il y a un incomparable en lui dont il est fier : sa liberté et sa capacité d'autodétermination; mais que cela n'a rien à voir avec la toute-puissance qu'il a déjà désirée. Il a quitté peu à peu l'immédiat et le non négociable pour la perspective du long terme. Il apprend qu'il doit construire avec le temps et que le temps rend en expérience à celui qui s'y soumet. Il choisit peu à peu l'école paradoxale de la perfection en sachant que celle-ci n'est pas de ce monde. Il convient petit à petit qu'il est un passager dans la vie et un passage de la vie dont il peut transformer le cours s'il en a le désir et s'il se soumet aux formes et intelligences de la vie elle-même.

Je me suis souvent exprimé cet accomplissement dans les sept termes que j'ai empruntés au merveilleux poète Robert Bly: être un roi en dignité et estime de moi-même; être un amant passionné et attentionné pour celles et ceux qui m'entourent; être un homme sauvage proche de la source de la Vie en moi; être un homme de douleur et qui l'affronte, lui rentre dedans sans sourciller; être un artisan soumis au travail et à la patience; être un guerrier pour ce qui m'est sacré; être un bon fripon d'occasion et d'opportunité.

Devenir adulte constitue donc une tâche immense et urgente. Et la vie va l'accomplir en nous, avec notre collaboration, parfois malgré elle, nous rabotant les angles inutiles de la toute-puissance qui nous a habité dès la naissance et qu'on n'évince pas sans peine. Ce travail d'humanisation s'accomplit par cycles au cours desquels nous sont présentés et représentés les enjeux de ce deuil. Voilà pourquoi les vieilles personnes sont éminemment utiles dans leur témoignage d'usure du désir de pouvoir sans limites. Et mon temps passé – 69 ans et plus - m'y conduit peu à peu!

ÊTRE ENFANT

La caractéristique centrale des enfants est celle de la toute-puissance.

Le cerveau reptilien, pour utiliser les termes utilisés souvent, a une seule forme de vouloir qu'on peut détailler comme étant celle de l'ici, du maintenant, celle du non négociable, celle du sans condition pour la satisfaction complète et totale de son besoin. Les contingences ne sont pas de son ressort. Exécution...et ça presse! L'univers est le besoin éprouvé et tout l'univers doit chercher à le satisfaire. Il n'y a rien d'autre! Et si autre chose se présente, elle sera asservie à cette fin; à cette faim prioritaire. La toute-puissance envahit tout le champ de conscience de l'enfant et tout le champ environnant est sommé de se soumettre à cette toute-puissance. Cette pulsion est nécessaire à la survie. Le bébé crie éperdument lorsqu'il a faim et seule la tétée de mamelle ou de l'embout de bouteille peut le satisfaire. Il pleurera jusqu'à satisfaction ou, si la satisfaction ne vient pas, il pleurera jusqu'à épuisement complet et mortel de lui-même. La psychologie parle de relation d'objet. La mère n'est en rien sujet pour le poupon. Elle n'a qu'à obtempérer.


ÊTRE PARENT

Le parent doit être non pas parfait, mais suffisamment bon.

La ''mère suffisamment bonne '' est ce terme magnifique et touchant inventé par le pédiatre, psychiatre psychanalyste David Winnicot. Elle fait de son mieux pour satisfaire ce poupon exigeant dont le hurlement est l'arme de survie, un peu comme l'est la soupape de sécurité pour l'autocuiseur. Tenter de ne pas répondre à ces appels furibonds constituerait d'ailleurs un attentat à la vie du poupon, une sorte de crime contre l'humanité. La mère suffisamment bonne n'hésite d'aucune façon et répond. Bébé ne saurait se développer sans une réponse suffisamment adéquate à ses appels. Le bon parent, père ou mère, sait qu'il doit répondre au mieux qu'il peut aux appels de Bébé, comme il sait qu'il ne saurait y répondre parfaitement. Les deux extrêmes étant, tout autant l'un que l'autre, délétères pour l'avenir de cet humain à ses débuts.

L'action du parent suffisamment bon se fait dans un contexte d'amour. Pas un amour dévorant. Un amour fondé sur le respect intégral de la dignité du poupon, du bébé, de l'enfant, de l'adolescent qui, d'indistinct de soi au départ, devient distinct et différent avec son propre Soi. Cet amour se décline en reconnaissance du droit de l'enfant d'avoir des sensations, des émotions, des sentiments qui lui sont propres; de son droit de les exprimer dans une forme et un contexte adaptés à son age et à ses capacités - un contexte pertinent, adéquat au plan social -; de son droit d'obtenir de la part de ses parents un reflet juste qui construit une véritable estime de soi. Qu'est-ce à dire? Un reflet qui célèbre l'erreur comme une occasion opportune d'apprentissage et valorise la prise de risques plutôt que le succès à tout prix. Juste, ici, signifiant fondé dans la réalité de l'enfant et dans la réalité sociale dans laquelle il vit. Oui, au départ, l'enfant a des droits et aucun devoir. Et les parents ont des devoirs et aucun droit sur l'enfant! L'apprentissage des devoirs viendra aux enfants par la suite, au fur et à mesure que se font les deuils de leur toute-puissance!

Voici un exemple de deuil de la toute-puissance et des avantages à ce faire. Poupon a besoin d'avoir maman sous les yeux pour ne pas sentir la peur d'être abandonné. Mais, parce que maman est suffisamment bonne, elle ne peut être toujours sous ce contrôle. Et voilà que Bébé, par la force de la réalité, va être conduit à se faire une image mentale consolatrice de Maman, image qu'il va tester en fermant lui-même les yeux, en s'éloignant dans la pièce voisine et ainsi de plus en plus loin et de plus en plus longuement, sans que la peur ne l'envahisse. Ouf! Son développement neurologique, sa maturité psychologique, intellectuelle, spirituelle est conditionnée par ces deuils répétés de la toute-puissance du contrôle par lequel il croyait, au départ et avec raisons, s'assurer la survie.

Et il en sera ainsi par cycles successifs durant toute l'enfance et l'adolescence, et... Les peurs d'abandon ou d'envahissement seront, par la transaction de l'amour parental suffisamment bon et du reflet juste, peu à peu remplacées par une capacité de prendre soin de soi, de s'estimer à sa juste valeur, de juger la réalité et d'entrer en relation de réciprocité avec autrui de façon adéquate. Voilà ce que la vie donne à celles et ceux qui, engagés dans ce deuil, reçoivent les fruits de la maturité et de la croissance. On comprend qu'à l'orée de la vie adulte, cet humain doit avoir connu quelques deuils...

LE CONTEXTE SOCIAL INFANTILE

Ouvrons une parenthèse ( et ne la fermons pas tout de suite. Le comportement de toute-puissance infantile n'est pas exclusif aux enfants. Disons-le, c'est plus simplement le propre de ceux qui n'en ont pas fait le deuil. Ouvrez le journal et voyez!. Ici le Devoir du 4 janvier titre: La crise a épargné les grands patrons. De quoi s'agit-il? De grands enfants au comportement imbu de toute-puissance qui ont empoché en moyenne 6,6 millions en 2009, soit 155 fois le salaire moyen des travailleurs, alors qu'en 2008, ils en avaient usurpé 7,3 millions. Oh! les pauvres peureux et avides! Et une autre page fait état d'une coupe à blanc forestière comme je le fis, enfant, avec le plan de ciboulette de ma grand-mère. Une autre, évoque les territoires prometteurs de gaz de schiste donnés ou presque par l'État aux exploitants-enfants clinquants et doués de courte vue! Un autre article, du 8 janvier, porte le titre réjouissant au premier regard - Les plus pauvres en première ligne - mais dont le sous-titre nous ramène à la toute-puissance infantile des grands de ce monde : les risques d'envolée des prix alimentaires. J'y vois aussi dans mon journal quotidien le jeu de la toute-puissance infantile des politiciens maquillés par des professionnels, empêtrés dans leur langue de bois mensongère, avides des argents publics pour assurer leur réélection, leur double salaire et leurs bénéfices à vie. J'y vois qu'on cherche à faire vibrer ma toute-puissance infantile par la publicité outrancière pour que j'aie besoin du vêtement new-look et griffé, du gadget électronique, de l'auto flamboyante et qui m'incite à les posséder maintenant, à crédit...au diable demain! À moins que faibles de moyens, ce soient les dollaromas qui satisfassent mon besoin d'objets inutiles, ceux promis aux « ventes de garage » ou aux demains de poubelles. Ou la psychopop qui ne prêche que de l'aujourd'hui, l'ici et le maintenant, sans souci de l'expérience qui s'acquiert par le temps.

Stop! Et avant de fermer la parenthèse à mon humeur un tantinet grognonne, notons qu'il semble parfois que sur notre planète progresse davantage la toute-puissance infantile des grands-enfants-tyrans-et-exploiteurs-de-ressources plutôt que la dignité propre aux humaines et humains de ma race. Mais, la dignité gagnera, je le crois avec ferveur. Fermons cette parenthèse.)

MA THÈSE

Ouvrons donc la vraie parent-thèse, celle de ma thèse pour devenir un suffisamment bon parent.

J'ai décrit quelque peu l'accomplissement adulte. Pour être parent, cet accomplissement doit être sérieusement en cours. Un parent apprendra que tout ce qui n'est pas réglé des enjeux de sa vie sera profondément confronté par les enfants en croissance. Les séquelles de sa toute-puissance infantile seront confrontées jusque dans leurs recoins obscurs! Faut le savoir : la vie de couple vous confrontera dans toutes vos ''bibites'' et votre rôle de parent, vous confrontera encore plus si vous le prenez à coeur. C'est la règle!

Mes avis que l'école devrait enseigner quelque chose sur ces deux sujets d'importance centrale pour l'avenir de toute société!

Alors! Alors?

Les enfants devenus grands qui n'ont pas fait le deuil de leur toute-puissance, enfants d'une société où la toute-puissance préside presque mur à mur, se retrouvent un jour en désir de parentage. Wow! Se reproduire! Créer avec son sexe! Bander si fort que naissent des enfants! Wow! Wow! Et c'est permis! Pas de permis pour générer. Non. Un droit absolu ou presque et imbu de toute-puissance pour quiconque n'y prend garde. Se reproduire, wow! À moi la gloire! Et les enfants, devenus grands, entrent dans ce rôle de parents aux culottes trop grandes pour eux. Ils n'ont peut-être pas commencé à faire le deuil essentiel de leur toute-puissance!

Alors, ils et elles seront aveuglés devant ces poupons, ces bambins, ces enfants, ces ados! Si beaux, vus comme des images d'eux-mêmes! Enfants, parfois générés pour avoir un être à soi qui vous aime inconditionnellement, ou un être qu'on peut dominer sans limites. Enfants, projets de perfection dont les parents ne sont pas capables. Si attachés, si attachants, pour tout, en tout. Objets d'amour dévorant sans défense et qui ne seront pas alors sujets! Si fins, si intelligents, les plus des plus, les meilleurs. Adulés, comme des icônes. Qui décident de tout! En tout. Parfois, projections de la séduction qu'on voudrait avoir ou qu'on craint de perdre : fillettes endimanchées en poupounes dès l'âge de marcher; ou, avant leur puberté, habillées avec les attributs les plus éclatants aux yeux du mâle prédateur : seins au balcon, talons hauts, maquillage d'arc-en-ciel, nombril à l'air, craque des fesses à faire voir, etc. Ou bambin apprenant le jiujitsu à 18 mois. Oh ces enfants précoces : premiers pour l'autonomie pour faire seul leurs rôties, pour porter leurs clés au cou, pour regarder les petits bonhommes à la télé, pour jouer seuls au nintendo! Et ces autres fillettes: les meilleures au patinage de fantaisie qui font des grimaces aux compétitrices et des singeries aux juges. Ces mignons enfants petits pee-pee wee-wee les plus combatifs au hockey et qui répondent aux gérants d'estrade hurlants et en mal de sang. Ou pestes de consommateurs enfantins qui, poupons furent habillés exclusivement de vêtements griffés et les réclament à vie! Les plus gavés d'amour-mour au sucre candi de pepsi, les plus obèses, les plus dépressifs, les plus suicidaires, les plus jeunes suicidaires. Pornographes audacieux devant leur ordi à l'oeil de cyclope! Consommateurs d'alcool, de drogues multiples dans des raves du tonnerre! Organisateurs autonomes de party d'héroïne pour les finissants de secondaire 5! Des gagneurs, ouf! Des perdus! Des battants, ouf! Des épaves hagardes! Des adorés de parents agenouillés qui ont tout donné et tout enlevé du chemin de l'enfance vers la vie adulte.

Ou encore! Exécrés comme offenses dès leur conception. Assaillis peut-être d'intentions de débarras en cours de leur gestation. Non reconnus à l'arrivée! Ayant le mauvais sexe! Frappés au berceau parce qu'ils pleurent et dérangent le sommeil des parents. Déboîtés des épaules, sans qu'on sache pourquoi!. ''Comme'' se fabriquant eux-mêmes des ecchymoses, pensez-vous? Imbéciles et tombant dans les escaliers avant de savoir marcher; ça alors! Sujets de mort subite, ''coudonc''! ''Portant des traces de fouet, de bâton, de courroie, de tisonnier, de bagues, de griffures ou de morsures '' comme je le lis sur un article à l'intention des pédiatres (Syndrome de Silverman); enfants maquillés de mensonges et interdits de parole. Traités comme moins que bêtes en privé et faire-valoir pour ces faux bons parents publics qui se dévouent sans recevoir de gratitude. Ou encore, objets de hargne autoritaire et violente pour qu'ils ne fassent pas honte à leurs parents. Ou encore utilisé comme objets sexuels durant des lustres. Dressés comme singes de foire à dire, à se taire, à faire, à paraître, à se tenir droit, à ne pas se salir, à ne rien toucher pour ne pas rien briser. Bien élevés à tout manger dans son assiette, à aller se coucher sans manger pour des riens. Poubelles vivantes dressées à recevoir le mépris constant et diarrhéique des paroles qui tuent l'âme : « idiot », « nul », « qu'est-ce que tu vaux? », « tu ressembles à ta mère », « pas encore toi », « tu changeras ben jamais », « espèce de con », « qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour t'avoir », « non, mais pour qui que tu prends? »...Ou enfant menacé de sévices, de se faire arracher la tête, de se faire couper les bras ou les jambes, voire de se faire tuer. Enfant, sujet du droit public, mais subissant en privé les coups qui défoulent son parent-enfant des frustrations du jour ou de celles occasionnées par le conjoint ou de celles toujours vivantes de l'enfance de ce tout-puissant cassé et méprisé.

Parent-enfant affirmant sa toute-puissance infantile perverse sur son propre enfant. Oui, cela aussi!

BREF

Voilà mon dit!

Et, partagez mon souhait, je vous prie : celui d'une meilleure éducation à l'école secondaire pour former des adultes qui s'accomplissent : citoyens responsables, capables d'une vie de couple, sur le chemin du deuil de la toute-puissance infantile afin de devenir des parents suffisamment bons pour les enfants de ma race. Humaine!

...et je pense à vous amies, amis, survivants de l'inceste, de l'abus sexuel et de la violence. Je vous souhaite le meilleur

Jean